Cancers du sein triple négatifs métastatiques
Le cancer du sein triple négatif (TNBC) représente 15% des cancers du sein métastatiques, avec environ 1800 nouveaux cas annuels en France.
Les patients atteints de TNBC ont généralement une évolution clinique agressive et un pronostic défavorable en raison d'un grade histologique plus élevé et de l'absence de cibles moléculaires exploitables. La survie médiane des patients atteints de cancer du sein métastatique est courte, à environ 14 mois.
Cancers gynécologiques avancés/métastatiques ou en rechute
La survie des cinq cancers gynécologiques à mauvais pronostic (ovaire, col de l'utérus, endomètre, vagin et vulve) demeure faible malgré des améliorations, en particulier lorsqu'ils sont découverts à un stade avancé. Ces cancers sont souvent diagnostiqués tardivement, malgré diverses initiatives visant à promouvoir le diagnostic précoce par le biais de l'éducation des patientes, de directives (comme le Plan cancer), d'outils d'évaluation des risques et d'un meilleur accès aux tests diagnostiques. Cependant, nous n'avons pas la certitude que ces efforts ont réellement réduit la mortalité.
Pour améliorer cette situation, l'accès aux innovations thérapeutiques joue un rôle crucial, comprenant des essais cliniques spécifiques, des avancées chirurgicales et des techniques de radiothérapie novatrices. Le parcours de soin présente également des défis avec les délais de diagnostic, les variations dans l'expertise chirurgicale et les ressources biomédicales. Bien que la complexité des parcours de soin des cancers gynécologiques soit reconnue, l'évaluation des mesures à adopter reste délicate à définir à l'échelle nationale en raison des particularités régionales (offre de soins, contexte rural, diversité socio-économique, etc.).
Le réseau vise à optimiser les approches qui pourraient conduire à des diagnostics plus rapides, à l'accès à des parcours de soin appropriés et à l'intégration de l'innovation thérapeutique.